- Sophrologie, histoire, philosophie et influences
- Structure d’une séance
- Les moyens dont dispose le sophrologue pour aider la personne à agir sur son état
- Les bienfaits de la pratique
- Les domaines d’application
1 / Sophrologie, histoire, influences et philosophie :
La Sophrologie fait partie des pratiques psychocorporelles.
La Sophrologie à été crée par Alfonso Caycedo (1932-2017), neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne, il a synthétisé et adapté un ensemble d’approches occidentales et orientales pour aboutir à une méthode globale, la Sophrologie actuelle.
Le mot « sophrologie » est un néologisme créé en 1960, signifiant :
“étude de l’harmonie et de la conscience”
- Racine Grecques :
SOS : quiétude, sérénité, harmonie ; - PHREN : cerveau, conscience ;
- LOGOS : science, connaissance, étude.
A ses débuts cela désignait les techniques d’hypnose utilisées en milieu hospitalier par les psychiatres. Techniques permettant aux patients de prendre conscience de leurs états et de les rendre acteurs dans leur traitement.
La Sophrologie vise l’harmonie corps/esprit, par un meilleur rapport au corps, l’écoute de ses sensations, de ses émotions tout en les reliant à son vécu, ses valeurs (ce qui nous anime, sens de notre vie). C’est une recherche de la congruence entre vos valeurs et aspirations, vos émotions et ce que vous vivez, vos actions. Une formule de Mahatma Gandhi résume en grande partie cette recherche d’harmonie : « Le bonheur, c’est quand ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites sont en harmonie. »
La Sophrologie, s’inspire en plus de l’hypnose, de diverses autres techniques occidentales et orientales comme :
- la « méthode Coué » ; pensée positive par auto-suggestion.
- la « relaxation progressive de Jacobson » (relâchement des tensions musculaires). Se pratique allongé.
Edmund Jacobson, médecin américain, né le 1888 mort le 1983 . La relaxation de Jacobson est un enchaînement d’exercices pour contracter des groupes de muscles particuliers. Elle consiste ensuite au relâchement de la tension afin de détendre les muscles très profondément. Repose sur un principe selon lequel il existe une relation entre les émotions et le degré de tension musculaire. On appelle cela de la relaxation active. - le « training autogène de Schultz » (autorelaxation par la suggestion)
- Méthode Vittoz – Forme de relaxation, se pratique assis.
méthode mise au point par le Dr Roger Vittoz, un médecin Suisse. Cette méthode est une thérapie dite psychosensorielle et part du constat que le cerveau émet une vibration (onde) cérébrale. La séance dure 50 à 60 minutes. Elle se fait en position assise en face à face avec le thérapeute. Un des principes est de stopper le flot des pensées en revenant sans arrêt à la sensation du corps dans son environnement immédiat. Le pratiquant doit refaire régulièrement les exercices chez lui.
- La phénoménologie (apprentissage du non jugement, courant philosophique). Courant de pensée du XXe siècle fondé par Edmund Husserl. C’est l’étude de phénomènes dont la structure se fonde sur l’analyse directe de l’expérience vécue par un sujet. On cherche le sens de l’expérience à travers les yeux d’un sujet qui rend compte de cette expérience dans un entretien ou dans un rapport écrit. Husserl aborde les thèmes, entre autres, de la mémoire, de l’attention, de la perception, de la genèse du sens et tout cela par une méthode de profil introspectif.
La psycho-phénoménologie est une sous-discipline de la psychologie, élaborée par le psychologue Pierre Vermersch - le YOGA, avec quelques mouvements visant à stimuler des zones du corps, la respiration et relâchement musculaire.
- le Zen (pratique de la méditation) et les courants de méditation Bouddhistes
La sophrologie a pour but de renforcer l’harmonie corps / esprit (physique et psychique) via des outils simples et pratiques, utilisables au quotidien, en parfaite autonomie et en toutes circonstances.
2/ Structure d’une séance de Sophrologie
3/ Les moyens dont dispose le sophrologue pour aider la personne à agir sur son état :
- Différents types de relaxations
- Auto-conditionnement positif ou activation de ressources avec le « signe signal » ou la respiration synchronique, visualisation d’image, de scènes (Ancrages)
- Image de détente ou d’objet neutre (diminution du stress ou de la charge émotionnelle par défocalisation du problème ou de la douleur)
- Pré-activation mentale par visualisation mentale, la répétition mentale et mouvements de relaxation dynamique.
- Dynamisation psycho-physiologique et régulation du niveau d’activation
- Changement d’état de conscience
- Dialogue post-sophronique (basé sur la phénoménologie, l’observation des phénomènes – émotions, sensations, pensées…)
4/ Les bienfaits de la pratique :
- Active le système parasympathique
- Baisse et meilleure régulation du cortisol, donc diminution des effets du stress sur le corps.
- Améliore la récupération physique et mentale
- Favorise la concentration ( via une augmentation des ondes cérébrales alpha)
- Diminue l’anxiété, réduit la perception du stress et des autres émotions désagréables, pour plus de sérénité
- Amélioration de la concentration et de la mémorisation.
- Aide à traiter anxiété et la dépression.
- Diminution de la douleur
- Réduit les troubles de l’attention et de l’hyperactivité.
- Favorise l’expression des émotions
- Aide à lâcher prise
5/ Les domaines d'application :
- Bien-être personnel ou professionnel
- Prévention et traitement de la dépression, du Burn-out
- Gestion du stress, des émotions
- Gestion de la douleur
- Concentration et mémorisation
- Troubles du sommeil
- Accompagnement dans un processus de deuil
- Préparation mentales aux examens (médicaux, scolaires, professionnels…)
- Accompagnement au retour à la santé en complément à un traitement médical, à la rééducation
- Sevrage de certaines addictions
- Perte de poids, problème liés à l’alimentation, mauvaise digestion…
- Libération des stress traumatiques
- Soulagement de certaines phobies …
- Acouphènes, tics et tocs, attaques de panique…
- Préparation à la maternité (la préparation à l’accouchement étant réservée aux sages-femmes)
En revanche, les cas qui relèvent de la psychiatrie n’entrent pas dans le domaine d’application de la sophrologie (sauf pour le psychiatre), ou vient en simple accompagnement d’un travail psychologique.
[Ce paragraphe reprend un extrait du site de la FFDS]